Nous faisons moins l’amour qu’avant. Pourtant nous vivons à une époque où la sexualité s’est libérée, les rencontres sont plus faciles, et les tabous tombent. Alors pourquoi ?
Vous allez découvrir dans cet article les 3 causes majeures, leurs imbrications, et des pistes d’amélioration (si vous avez envie) !
D’abord la libido rentre dans la cause hormonale qui influence notre corps. Si la libido est en berne, le désir ne pourra pas exister. Le désir, quant à lui est régit par l’aspect psychologique. Malheureusement en cas de violence sexuelle l’impact peut aller au-delà de la sphère intime.
La libido : un facteur purement hormonal
La libido apparait à l’adolescence sous forme de pulsions sexuelles. La puberté est l’âge où grâce à la masturbation, l’adolescent va apprendre à connaitre son corps. Cette exploration en solitaire est importante avant de pouvoir expérimenter avec l’autre ensuite. Même à l’âge adulte il est possible de se donner l’autorisation d’explorer, expérimenter.
Les hormones et les neurotransmetteurs influencent la libido. Si ceux-ci sont normaux alors il y a possibilité de passer à l’étape du désir. Si les hormones dysfonctionnent, ou que la Dopamine est en carence, alors la libido est perturbée (d’ailleurs vous vous sentez fatigué au réveil, mais pas à cause d’une nuit torride). Les perturbations endocriniennes peuvent provenir de facteurs environnementaux : pollution, alimentation ou l’hygiène de vie.
Le désir: un facteur purement psychologique
Il semble que le motif de consultation majeur d’un sexologue est le manque de désir dans le couple. Il est important d’en connaitre les raisons pour apporter une solution appropriée.
1. Les chiffres objectifs
Les études réalisées pointent plusieurs raisons possibles à la fluctuation du désir:
- l’âge : adolescence, adulte, parent, retraité, le désir peut ne pas être le même
- la fatigue d’origine physique (à cause d’une activité manuelle ou de trop de sport)
- la fatigue d’origine intellectuelle et du stress,
- la place du travail,
- culture du rdv rapide sans engagement (sex friend)
- l’augmentation de la part du divertissement lié aux écrans
2. le traumatisme: un facteur de stress indéniable
Mon expérience d’hypnothérapeute montre que les impacts d’un traumatisme d’origine sexuel (quel qu’en soit l’âge ou la nature) sont perceptibles dans différentes sphères du quotidien. Le corps a vécu un stress énorme, et soit le souvenir tourne en boucle, soit il y a amnésie mais le cerveau envoie des perturbations.
Ainsi les motifs de consultations varient. La demande peut directement concerner le traumatisme mémorisé. Sinon la consultation est d’abord orientée sur des effets tels que (bien évidemment) une perte de désir, et aussi l’angoisse, la peur de sortir de chez soi, tremblements du corps, difficulté à avaler, perte de poids, etc…
3. Des croyances punitives et l’absence d’information
N’oublions pas que l’influence de nos parents ou celle de la religion, ont pu saboter la conception du désir ou du plaisir.
« C’est sale. C’est pas bien. Il faut respecter les règles, etc… »
Et, il faudra attendre 2017, pour que l’organe dédié au plaisir sexuel féminin, le fameux clitoris, réapparaisse dans les manuels. C’est autant de femmes et de couples sacrifiés par l’absence d’information. Malgré tout, il y a celles qui ont exploré seules leur corps pour en trouver le mode d’emploi et celles qui cherchent encore (et se croyant peut-être anormale).
Différentes causes, différents praticiens : qui consulter ?
Chaque praticien a sa spécialité pour vous accompagner :
- pour une baisse de libido, consulter votre médecin, un naturopathe ou un praticien qui travaille avec les neurotransmetteurs. Car oui, une carence en Dopamine peut influencer la fatigue ressentie le matin mais aussi votre libido.
- Pour une baisse de désir, consulter un sexologue. Il explorera avec vous les causes.
- Pour un traumatisme, consulter un psychologue, hypnothérapeute ou autre praticien spécialisé.
- Pour changer de croyances, consulter un hypnothérapeute ou coach formé à la PNL, un kinésiologue.
Pour conclure
Avoir une sexualité épanouie passe d’abord par la libido, c’est à dire un système hormonal qui fonctionne correctement. Vient ensuite le désir qui passe par un apprentissage et par notre cerveau. Connaitre la différence entre ces 2 concepts permet de consulter le praticien adapté pour retrouver l’harmonie.
Si vous souhaitez faire un bilan de vos neurotransmetteurs et évoquer vos comportements inadaptés, contactez-moi.